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Famille BONLIEU-VUARNET
La Famille BONLIEU-VUARNET est liée à Jérémie FAUCHEUX par Édith BONLIEU, cousine en ligne directe de sa grand-mère Andrée BONLIEU.
Édith VUARNET-BONLIEU
Dans ses jeunes années, qui lui permettront de rencontrer son époux, Jean VUARNET, et père de ses trois enfants : Pierre, Alain et Patrick, Édith BONLIEU sera Championne de France de Ski deux fois en descente (en 1955 à La Clusaz et en 1958 à Valloires), une fois en slalom géant et une fois en combiné (en 1960 de nouveau à La Clusaz).
François BONLIEU
Le frère d'Édith, François BONLIEU, sera, lui aussi, un Champion de ski.
Découvert très jeune (il obtient une médaille d'argent aux championnats du monde de 1954 à Åre à six semaines de son 17e anniversaire !), il sera aussitôt surnommé « Le Petit Prince des neiges » par le journaliste de L'Équipe, Serge Lang.
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Il remporte également le Kandahar en slalom et en combiné en 1963 à Chamonix et un K de diamant (un skieur ayant totalisé cinq podiums (descente, slalom ou combiné) sur cinq années différentes ou trois podiums et une victoire en combiné sur quatre années différentes est récompensé par un « K de diamant »).
Il deviendra l'année suivante, en 1964, Champion Olympique de ski alpin (médaille d'Or) aux JO d'Innsbruck, en slalom géant.
François BONLIEU était unanimement très apprécié pour ses qualités humaines autant que pour la fluidité et la beauté de son ski. Il décèdera à 36 ans des suites des violences prodiguées par un agent de sécurité d'un yacht de luxe amarré sur le port de Cannes.
Jean VUARNET
L’époux d’Edith BONLIEU, Jean VUARNET , sera Champion Olympique et du Monde de ski, Capitaine de l’équipe de France et d’Italie de ski, créateur de la 1ère station de ski sans voitures : Avoriaz (anticipant les conséquences du réchauffement climatique et la contrainte de monter en altitude pour continuer à bénéficier de conditions d’enneigement satisfaisantes pour préserver une économie pérenne autour des sports d’hiver). Il sera également fondateur de ce qui sera, alors, le plus grand domaine skiable d’Europe avec « Les Portes du Soleil ». Jean VUARNET sera également cofondateur de la marque de lunettes «VUARNET» (alors Société Sportoptic Pouilloux et désormais propriété du Groupe Louis Vuitton), qui sera partenaire officielle des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984, ce qui lancera le développement de la marque aux Amériques, et lui assurera un très large succès.
La famille sera, plus tard, très fortement impactée par les assassinats de deux de ses membres : Edith et l’un de ses fils : Patrick, dans les massacres de « l’Ordre du Temple Solaire », fin 1995, dans une clairière du Vercors, par deux balles dans la tête à chacun, suivies d’une crémation qu’Alain VUARNET fera établir avoir été opérée au lance-flammes ! Jérémie Faucheux sera aux côtés d’Alain VUARNET, de son frère Pierre et de ses enfants lors des obsèques à Morzine de Jean VUARNET, afin de leur témoigner de son affection et de les accompagner dans leur douleur de perdre un père et un grand-père qui - comme le dira alors son fils Alain - aura réussi « à mettre autant de choses dans sa boite à vie ».
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Mais ce que Jean VUARNET a laissé de plus connu, de plus quotidien pour tout skieur, restera l'invention de cette nouvelle technique dans la pratique du ski qu'est la position dite de l’œuf, plus communément dénommée le « Schuss ». Position qui sera reprise par le grand sculpteur CHABRIER pour honorer, par sa sculpture ci-dessus (désormais présentée sur la Place Jean VUARNET à AVORIAZ, devant l'Hôtel des Dromonts) les 50 ans du titre de Jean VUARNET.